26 novembre 2018
Cinéma Le Star Avranches
Une année polaire
Samuel COLLARDEY (France)
Synopsis
Naissance du projet
« Il se trouve que Catherine Paillé, ma coscénariste, est une « fondue » du Groenland et qu’un ami ingénieur du son, rencontré à la Fémis, en revenait, après y avoir fait un reportage. Les deux m’en ont parlé. Je ne connaissais ni le pays, ni la culture inuite. Nous avons décidé, Grégoire et moi, de faire un premier voyage, en avril 2015 : nous venions de finir Tempête, qui n’était pas encore sorti. Nous avons d’abord contacté Nicolas Dubreuil, qui est un peu « le » spécialiste français du Groenland. Il était lui-même engagé sur la fabrication de Voyage au Groenland, de Sébastien Betbeder. Il nous a conseillé d’aller visiter la côte Est, plus accessible, mais moins peuplée, plus sauvage. Et plus précisément, le village de Tiniteqilaaq. Nous avons d’abord eu du mal à rentrer en contact avec les gens, ce n’est qu’à la fin du voyage que nous avons rencontré Julius, qui, dans le film, est l’employé municipal chargé d’accueillir Anders. Au deuxième voyage, nous avons passé trois semaines ensemble, en visitant les autres villages de la zone. Mais nous avons choisi de tourner le film à Tiniteqilaaq et nous y sommes retournés à deux reprises, pour essayer de comprendre le pays et ses habitants, d’y trouver une histoire, en prise avec le réel. »
Le dispositif
« Là, ça devenait plus intéressant : l’étranger qui arrive dans le village, doit trouver sa place, se confronter à une autre culture. Un dispositif classique, mais efficace. Nous avons discuté avec les gens du rectorat danois qui nous disaient qu’envoyer un jeune, c’était prendre le risque qu’il reparte très vite, parce que le boulot est dur. Ils envoient plutôt des gens proches de la retraite… Et puis, le recteur m’a montré la photo d’Anders, qui lui paraissait solide. Le plus bizarre dans ce dispositif, c’est qu’au fond je ne connaissais pas celui qui allait être le personnage principal de mon film. »
Entre tradition et modernité
Se documenter
Un modèle
Anders dans son propre rôle
Dans le cadre du Festival “La Tête ailleurs” en Scandinavie