PICTOCALENDRIER

22 septembre 2020 : A.G. à 20h, projection à 20h45

PICTOLIEU

Cinéma Le Star Avranches

Gabriel et la montagne

Film de Fellipe BARBOSA (Brésil, France) - 2017 (2H11)

SYNOPSIS :
Avant d’intégrer une prestigieuse université américaine, Gabriel Buchmann décide de partir un an faire le tour du monde. Après dix mois de voyage et d’immersion au cœur de nombreux pays, son idéalisme en bandoulière, il rejoint le Kenya, bien décidé à découvrir le continent africain. Jusqu’à gravir le Mont Mulanje au Malawi, sa dernière destination.

SECRETS DE TOURNAGE :
Gabriel BUCHMANN était un camarade de classe et ami de Fellipe BARBOSA lorsqu’il était au lycée. Disparu en août 2009, c’est son appareil photo qui fut le point de départ des recherches qu’a menées le metteur en scène pour faire Gabriel et la montagne. Il explique : « Les mots qu’il emploie dans l’e-mail envoyé à sa famille étaient ceux d’un idéaliste. « Je voyage comme j’ai toujours rêvé, pas de manière touristique… » Le texte était plus long que ce que l’on entend dans le film. Il me fait penser à Candide de Voltaire. C’est un personnage sans cynisme, presque clownesque, qu’on ne voit plus beaucoup au cinéma aujourd’hui. Il est très rare pour nous, Brésiliens, de voyager en Afrique. Gabriel y cherchait un bien-être qu’il a trouvé et que j’ai retrouvé à mon tour en m’y rendant pour la première fois en 2007, dans le cadre d’un atelier de cinéma organisé par Mira Nair. Ce voyage a changé ma vision du monde. Moi aussi, j’aurais pu être Gabriel. »

A mi-chemin entre documentaire et fiction : Le cinéaste a mêlé acteurs professionnels – Gabriel (Joao Pedro Zappa), sa copine (Caroline Abras), les autres touristes – aux habitants des pays qu’il traverse. C’est d’ailleurs en les rencontrant lors des repérages qu’il a compris qu’il lui fallait filmer les vraies personnes que Gabriel a rencontrées durant son périple, et recueillir leurs témoignages. « Chaque fois que nous avons retrouvé une personne qui avait rencontré Gabriel 7 ans auparavant, j’ai senti sa présence et j’ai su que nous étions sur la bonne voie. J’ai toujours eu l’intention de faire une fiction. J’avais un scénario, des scènes écrites dans lesquelles j’avais condensé beaucoup de choses qui étaient arrivées à Gabriel en 70 jours (…) Cela donne au film un aspect documentaire mais sa forme est fictionnelle », confie Fellipe Barbosa.